Les Associations des Master 2 de droit international et organisations internationales (Paris 1) et de droit international économique (Paris 2) et l'Association Meydane-Assas (Paris 2) ont le plaisir de vous inviter à une conférence sur le sujet juridique de la levée des sanctions économiques iraniennes.
Le programme sera le suivant :
Intervention 1 - la situation politique, par M Bernard Hourcade (ancien directeur de l’Institut français de recherche en Iran et
directeur de recherche émérite, CNRS)
Intervention 2 - l’agenda des Nations-Unies pour la levée des sanctions, par M Julien Cazala (professeur d’université, Université Paris XIII)
Intervention 3 - la levée des sanctions européennes, par M Arnaud de Nanteuil (professeur d’université, Université Paris Est-Créteil)
Intervention 4 - les sanctions américaines, par M Pierre-Emmanuel Dupont (consultant, directeur du Public International Law Advisory Group)
Intervention 5 - l’autonomie relative des sanctions et le risque pour les entreprises, par Me Jean-Marie Salva (associé, DS Avocats)
Intervention 6 - investir en Iran : quelles garanties ?, par Me Ardavan Amir-Aslani (associé fondateur, Cohen Amir-Aslani)
L’Asie Centrale et le Caucase ne sont que très peu évoqués. Il aura fallu l’avènement du jihad « Made in Central Asia », et notamment des attaques perpétrées à Istanbul l’an dernier et plus récemment à New York, pour que l’on commence à s’y intéresser. Cependant, si ce n’est que l’islamisme radical qui a retenu notre attention, celui-ci s’inscrit dans une tendance plus profonde de transformation de l’islam dans l’espace post-soviétique.
C’est ce phénomène qui est l’objet du dernier ouvrage de Bayram Balci, chercheur au CERI-Sciences Po et spécialiste des mouvements religieux en Turquie et dans son espace environnant.
Lors du référendum sur l’autodétermination du Kurdistan irakien organisé le 25 septembre dernier, le « oui » à l’indépendance l’a remporté massivement. Si le résultat de ce vote était attendu, l’avenir de la région autonome du Kurdistan irakien demeure incertain.
Depuis la chute de l’Empire Ottoman et la création d’une nouvelle carte régionale par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale, le peuple kurde est réparti entre quatre Etats : la Turquie, l’Irak, la Syrie et l’Iran. La constitution irakienne de 2005 a reconnu l’autonomie de la région kurde dans l'Etat fédéral irakien, tandis que certains territoires “disputés” demeurent depuis lors sources de tensions. Dans le contexte de la lutte contre l’Organisation Etat Islamique, la région autonome est devenue, par l'intermédiaire des "peshmergas", un allié efficace de la coalition internationale. On pourrait dans ce contexte assister aujourd’hui à la naissance d’un nouvel Etat kurde, où vivraient également des minorités turkmènes, yézidis et chrétiennes.
L'indépendance semble toutefois loin d'être acquise au lendemain du référendum, entre l'opposition du gouvernement central irakien, les craintes d’une majorité de pays occidentaux d’un déséquilibre régional et les tensions avec les Etats limitrophes comptant eux aussi des populations kurdes. De plus, les récents désaccords entre le PKD, parti du président de la région, Massoud Barzani, et l’UPK, sur le moment choisi pour tenir ce référendum reflètent des enjeux de politique interne, auxquels s’ajoutent les questions économiques, telles que la poursuite des accords commerciaux internationaux conclus par la région autonome, en particulier dans le domaine pétrolier… Autant de questions que discuterons nos invités.
L’Association du Master II Droit du marché de l’art et du patrimoine artistiques (http://cejart.fr/) et l’Institut Meydane (http://meydane.org) sont fiers de vous présenter le thème de leur colloque de l'année 2017 : “Les enjeux du marché de l’art et du patrimoine artistique au Moyen-Orient.”
Partie I : LES DEFIS DE LA PROTECTION DU PATRIMOINE ARTISTIQUE AU MOYEN-ORIENT
Partie II : REGULATION ET REPRESSION DU MARCHE DE L'ART AU MOYEN-ORIENT
Meydane Sciences Po and the Association for Human Rights of Sorbonne have decided to organize a debate around the Turkish Referendum, that will take place in Turkey on the 16th of April, on the 14th of April at 19:15 in Sciences Po Paris.
Indeed, we think that it is important first to see what are the main economic, legal, social, and geopolitical issues (like the European Union and Turkey for instance) that are behind this referendum. Issues that concern Turkish citizens but also all people that feel concerned by legal processes, Middle East, Human Rights, Turkey, Geopolitics etc.
Then, it will be also a way to permit to people to express themselves about it as a Turkish or as a non-Turkish and more than all as a defender of the "Evet" (Yes) side and as a defender of the "Hayir" (No) side.
Bien que culturellement proches en raison du socle islamique commun aux deux identités, Turcs et Arabes entretiennent souvent des relations à la fois paradoxales et ambiguës. En effet, le passé ottoman, la différence de langue, la position géographique, les nationalismes turc et arabe, l'ambition européenne de la Turquie, ou encore la question kurde, ont été autant de problématiques qui ont éloigné ou rassemblé les deux peuples.
Durant des décennies, une profonde méfiance a caractérisé les relations difficiles entre la Turquie et ses pays voisins, notamment en raison des traces laissées par le démembrement de l'Empire ottoman.
Dès lors, une question s’impose : le monde arabe est-il enclin à développer ses relations avec la Turquie ? Inversement, la Turquie est-elle prête à saisir l’importance des relations avec les Etats arabes qui peut lui assurer une certaine profondeur stratégique ?
Le masterclass sera animé par Monsieur Mohamed TROUDI, Docteur en droit, chercheur en relations internationales et stratégiques, politologue et analyste en politique étrangère.
Le Club Culturel de la Jeunesse Franco Libanaise (CCJFL) et Meydane Panthéon-Sorbonne vous invitent à notre conférence sur les défis, enjeux et stratégies du patrimoine urbain et paysages culturels à Beyrouth. Une conférence qui fait partie de la pré-programmation élargie des "Watch Days" qui se dérouleront le 19-21 Mai 2017 à Beyrouth, organisés avec le World Monuments Fund autour du patrimoine architecural et des paysages culturels de Beyrouth.
Le patrimoine architectural de Beyrouth, qu’il soit de l’époque ottomane, du mandat français ou de la période moderniste a été fortement endommagé pendant la guerre civile, particulièrement dans le centre-ville et le long des lignes de démarcation. A une reconstruction qui s’est avant tout caractérisée par la table rase et la démolition de la majorité du centre historique, s’est ajoutée une spéculation immobilière qui fut plus destructrice que la guerre. Cela s’explique par l’absence de planification urbaine, la politique de laisser-faire ultra-libérale, l’absence de législations protégeant le patrimoine, ainsi que de complexes facteurs économiques et sociaux.
Le littoral de Beyrouth, quant à lui, a connu un bétonnage et un mitage progressif qui a durablement coupée la ville du littoral qui a pourtant fait sa richesse. Les extensions successives du port industriel mais surtout la multiplication de centres balnéaires, d’hôtels et de restaurants pendant et après la guerre, ne laissent plus aux beyrouthins qu’une petite portion de littoral public et ouvert : la plage de Ramlet el-Baida et la péninsule de Dalieh el-Raouché, toutes les deux menacées à leur tour. Avec la disparition d’un littoral libre et praticable, c’est aussi la disparition de traditions, de pratiques sociales et donc de tout un paysage culturel, qui est à déplorer.
Les solutions et stratégies pour préserver ce qui reste du patrimoine bâti et du paysage côtier de Beyrouth sont pourtant connues de tous, seule manque la volonté politique. Entretemps, des ONG de défense du patrimoine telle que Save Beirut Heritage cherchent à susciter une prise de conscience au sein de la population et parmi les dirigeants, mais aussi à combattre les démolitions illégales au travers d’un réseau de citoyens concernés. La Coalition pour la Protection du Littoral de Dalieh el-Raouché quant à elle, travaille pour la protection de la péninsule de Dalieh et de son paysage culturel et naturel unique, menacé par un projet immobilier, ainsi que pour la consolidation du droit au littoral comme espace public.
Pour l’occasion Meydane Assas a eu l’honneur d’accueillir Monsieur Artem Studennikov, ministre conseiller de l’Ambassade de Russie en France et Monsieur Pierre-Alexandre Kopp, Avocat à la Cour pénale internationale.
Ces derniers mettront en perspective les enjeux politiques et économiques de cette région pour la Russie.
Meydane Assas et Meydane SciencesPo ont l’honneur d’accueillir trois intervenants, qui analyseront les perspectives de développement de l’Arménie et des enjeux liés intrinsèquement à la région du Haut-Karabakh. Tout d’abord, Monsieur Gaidz Minassian, géopolitologue, journaliste au Monde et chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique à SciencesPo Paris reviendra sur le contexte actuel de l’Arménie et donnera son analyse sur les hypothèses de développement plurisectoriel de l’Arménie, le rôle à jouer de la diaspora et des ONG, laquelle analyse sera augmentée celle de Monsieur Armand Sarian, économiste et avocat d’affaires chez FIDAL.
Ensuite, M. Guévorkian, Représentant de la République du Haut-Karabakh, envisagera l’avenir de l’Artaskh et les potentialités d’un futur point final au conflit régional.
Aujourd’hui, plus de trois arméniens sur quatre ne vivent pas en Arménie : la diaspora arménienne reste indéniablement une des caractéristiques phare de ce peuple multiséculaire. Ainsi, si l’avenir du peuple arménien se joue non seulement sur le territoire actuel de la République d’Arménie et celui du Haut-Karabakh, il n’est nullement détachable de celui de sa diaspora.
Imaginer et envisager l’avenir de ce peuple ancien, en lutte perpétuelle pour le maintien de son identité, situé sur un carrefour envié entre l’Europe et l’Asie, appelle à analyser les enjeux économiques, démographiques, sociétaux et cultuels intimement liés à la politique et à la géopolitique subcaucasienne. L’Arménie n’a que 25 ans d’indépendance, les ressources et les conditions naturelles, la politique soviétique consistant à aménager le territoire ont déterminé la configuration des régions économiques de l’Arménie et sclérosées autour de la capitale, Erevan. Pourtant, l’Arménie devrait profiter de sa situation de pont entre l’Asie et l’Europe, caractéristique substantielle que la jeunesse arménienne galvanisée, interne et externe, au pays tente d’apprivoiser. Or, l’immigration frappe le pays chaque année et menace l’avenir de cette région du Caucase du Sud. Quel rôle alors les jeunes arméniens vont-ils jouer dans les 20 prochaines années ?
Si l’Arménie peut rejouer ce pont intercontinental, elle est un pays enclavé qui subit le blocus turc. N’ayant aucun accès maritime le pays est donc totalement isolé sur ses flancs est et ouest. Handicapée dans ses échanges internationaux, ses relations bilatérales engagent ses partenaires commerciaux géorgiens, russes et iraniens ainsi que les pays membres de l’Union économique eurasiatique (UEEA). Mais comment ne pas envisager une relation économique turco-arménienne lorsque l’on songe à un réel développement régional ? Le potentiel de croissance ne tutoie-t-il pas la mise en marche de bonnes relations régionales ? Pays membre du Conseil de l’Europe, pourrait-on envisager une éventuelle candidature de l’Arménie à l’Union européenne ? Dès lors, le futur de l’Arménie appelle à traiter d’un sujet décisif lié à l’avenir de la République autoproclamée du Haut-Karabakh, fraîchement rebaptisée Artsakh, qui peuplée majoritairement d’Arméniens mais située en Azerbaïdjan est une zone de tension quotidienne.
Meydane Panthéon-Assas a l’honneur de recevoir, deux intervenants, pour nous expliquer les enjeux de ce sujet. Dans un premier temps, Docteur Moshkan MASHKOUR, docteur en droit, conseiller juridique et directeur du cabinet Sanglaj International Consultants à Téhéran, nous expliquera les changements que connaît la vie des affaires en Iran depuis les accords.
Par la suite, Mr François NICOULLAUD, analyste de politique international et ancien ambassadeur de France à Téhéran exposera l’évolution des relations diplomatiques entre l’Iran, la France et les Etats-Unis depuis l’accord.
L’accord de Vienne, dit accord sur le nucléaire iranien, a été conclu le 14 juillet 2015, et met fin à douze années de crise internationale.
Cet accord limite les capacités nucléaires iraniennes, avec comme objectif de bloquer l’accès à l’arme nucléaire. Cet accord prévoit également la mise en œuvre d’un régime de transparence renforcé, l’Iran s’étant engagé à appliquer les plus hautes vérifications de l’Agence Internationale de l’énergie atomique (AIEA).
En contrepartie du respect par l’Iran de ses obligations nucléaires et des vérifications de l’AIEA, l’accord encadre la levée des sanctions économiques et financières, émises à l’encontre du pays.
La réouverture du marché iranien constitue une réelle opportunité pour les entreprises et investisseurs étrangers. En plus de ces ressources naturelles, le pays possède un important potentiel dans le secteur de la consommation. En effet, le pays compte près de 80 millions d’habitants. Les jeunes représentent une part importante de la population : 28% des iraniens ont moins de 15 ans, alors que 4,5% ont plus de 65 ans.
Avec l’accord, l’objectif des iraniens était d’obtenir la levée des sanctions économiques visant principalement les secteurs de la finance, de l’énergie, et des transports, freinant le développement du pays.
Alors que cet accord annonce un avenir prometteur pour les relations internationales et l’économie iranienne, des obstacles perdurent.
Le mouvement Jeunes-Turcs s'inscrit dans une pensée révolutionnaire au sein de l'Empire ottoman. A la fois marqueur de l'effondrement de ce dernier, il est aussi révélateur d'un empire malade et en quête de soi. Toutefois, ce mouvement n'est pas qu'un mouvement révolutionnaire, c'est aussi un mouvement d'état, un mouvement politique et un mouvement qui traverse la première guerre mondiale.
Paris Tel Aviv, l’association franco-israélienne de Sciences Po, accueille Ali Abu Awwad et Jean Marc Liling pour un débat sur la paix en Israël.
Ali Abu Awwad, militant palestinien, est le co-fondateur d'un mouvement pour la non-violence, Roots, et interviendra avec Jean Marc Liling, avocat en Israël, pour une conférence suivie d'un débat sur les relations entre israéliens et palestiniens, juifs et arabe, dans les territoires palestiniens, et la difficulté de tenir un discours non-violent.
La puissance saoudienne repose principalement sur deux piliers. Le premier est le pilier religieux qui se base sur son emprise sur les deux villes saintes de l'Islam (La Mecque et Médine) mais aussi sur l’expansion de son idéologie «le wahhabisme ». Le second pilier est fondé sur les ressources pétrolières qui ont permis à l’Arabie saoudite de devenir l'une des plus grandes puissances économiques de la région. Ces éléments expliquent son leadership vis à vis des pays limitrophes voir au delà, dans la communauté musulmane notamment auprès de la population sunnite. L'Arabie saoudite essaie d'étendre son influence et ambitionne de devenir un leader dans la région entière.
Cependant le modèle saoudien est également confronté à des nombreux revers : l'accord entre les États-Unis et l'Iran remet en cause son statut d’interlocuteur privilégié avec les États-Unis, sa responsabilité mise en avant pour la propagation des idées salafistes dans la région et à travers le monde qui menace désormais sa qualité d'allié avec les pays occidentaux, sa grande dépendance économique vis à vis de son pétrole, sa place au sein de l'OPEP, les tensions internes concernant la minorité chiite, l'enlisement de son intervention au Yémen malgré les moyens colossaux qui ont été mis en place et la déroute des rebelles en Syrie largement financés par le Royaume ...
Les enjeux des élections présidentielles iraniennes
Comment fonctionne le régime politique iranien et ses rapports de force politiques avec leur complexités et contrastes?
Quels sont les enjeux de cette élection sur le plan interne, régional et international?
Intervenant
Madjid Vahid, Professeur de Science politique à l'université de Téhéran